Les récentes études sur la graine de nigelle

Historique des études scientifiques contemporaines

1. En 1959, une équipe de médecins égyptiens dirigée par le docteur Muhammad Dakhakhnî a réussi à extraire de l'huile du « cumin noir » son principe actif qu’ils ont baptisé la « Nigellone ». Ils ont pu prouver, en l’injectant sur des animaux de laboratoire, qu’il ne comportait pas d’effet toxique ou nocif et qu’il avait la faculté de dilater les bronches d’où sa recommandation dans le traitement de l’asthme et de la bronchite notamment.

2. Mais c’est au milieu des années 1980 que la médecine moderne s’est intéressée de plus près aux vertus de la graine noire « Nigella Sativa », et le principal auteur de la première étude poussée est le docteur Ahmed al-Qâdî, un médecin égyptien résidant aux Etats-Unis d’Amérique. Le Dr. al-Qâdî est un éminent chirurgien dans le domaine cardio-vasculaire. Il a obtenu son diplôme aux USA dans les années 1960. Puis, après sa retraite, il s’est investi dans l’enseignement et la recherche, et actuellement, il est président de l’Institut de Médecine Islamique en Floride. Son ami, shaykh al-Zandânî, explique que le docteur al-Qâdî s’était dit : « puisque le prophète‹ a dit que cette « graine noire » était un remède contre toutes les maladies, c’est qu’elle doit certainement agir sur le système immunitaire qui a pour rôle de défendre l'organisme contre toute maladie ! »  Et en effet, après certaines expériences sur des sujets accusant une insuffisance immunitaire, le docteur al-Qâdî réussit à montrer que la prise de nigelle par voie orale à raison d’un gramme le matin et un gramme le soir avait la propriété d’accroître les anticorps et de renforcer considérablement le système immunitaire. Le docteur al-Qâdî en a donc déduit le rôle primordial que pourrait avoir cette graine dans le traitement du cancer, du SIDA, ainsi que toute autre maladie qui a pour cause une défaillance dans le système immunitaire.  Zandânî ajoute que les résultats de ces expériences furent homologués par l’Institut américain des sciences biologiques expérimentales et que le docteur al-Qâdî fut primé pour ses recherches.

3. Puis, à la suite de cette grande découverte, les études biologiques expérimentales sur les effets de la graine noire se multiplièrent à travers le monde, et des résultats probants vinrent corroborer les conclusions du docteur Qâdî et confirmer les multiples vertus de cette graine bénie.

Le docteur Hassan Chamsi Pacha dit, dans un exposé qu’il a publié sur son site Internet  : « Jamais la graine noire n’a suscité autant d’intérêt qu’au cours des deux dernières années. Il y avait, certes, quelques rares études qu’on publiait de temps à autres, mais au cours des deux dernières années, des dizaines d’études scientifiques furent publiées dans des revues sérieuses à travers le monde. Et malgré le fait que la plupart de ces expériences aient été pratiquées sur des animaux, il n’en demeure pas moins que le grand nombre d’études publiées en Orient et en Occident et la diversité des effets remarquables enregistrés est un fait qui suscite véritablement l’attention.

Les études expérimentales (précédentes) avaient, certes, montré que la graine noire avait la faculté de renforcer le système immunitaire, et par conséquent, d’augmenter les capacités de l’organisme à lutter contre les microbes et virus qui l’attaquent, tout comme elle augmente aussi les capacités de l’organisme à lutter contre le cancer. Actuellement, la graine noire, mélangée au miel, est utilisée par le Dr. Ahmad al-Qâdî et le Dr. Usâma Qandîl à la clinique « Akbar » aux Etats-Unis d’Amérique dans le traitement de cas avancés de cancer et de SIDA.

Une étude réalisée à l’université « Kings College » à Londres et publiée en 1997 avait montré que l’huile de la graine noire se composait de deux types d’huile : l’huile volatile qui contient son principe actif qu’on appelle le « Thymoquinone » à raison de 0,45% et l’huile grasse à raison de 33%, et les chercheurs avaient confirmé que cette huile volatile était efficace dans la diminution des inflammations articulaires. Leur étude avait, en plus, confirmé la capacité de la graine noire à empêcher la prolifération des microbes.
 
D’autres études avaient signalé les vertus de la graine noire dans le traitement de l’asthme et de l’inflammation des bronches.

Une autre étude avait montré que l’essence de la graine noire avait pu empêcher la prolifération de certains cancers, tels le cancer du sein, le cancer de la prostate et le cancer des cellules de la peau.

Une autre étude avait montré que la graine noire augmentait la capacité des macrophages à absorber certains parasites appelés « parasites des leucocytes polynucléaires. »

Dans ce qui suit, nous allons présenter un certain nombre de nouvelles études qui ont été publiées sur le sujet :

La graine noire prévient l’atteinte du foie

Il est connu (scientifiquement) que l’huile de nigelle a des propriétés prophylactiques pour le foie qui le protègent contre certaines formes d’empoisonnements tout comme il est connu que la graine noire est utilisée par la médecine traditionnelle dans le traitement des maladies du foie. Et c’est ce qui a poussé le Dr al-Ghamdi, de l’université du Roi Fayçal à Dammam (Arabie Saoudite), à réaliser une expérience sur les rats pour connaître l’effet d’une solution à base de nigelle dans la protection du foie contre l’effet toxique du « tétrachlorure de carbone ». Cette étude, qui a été publiée dans la revue « Am J Clin Med » du mois de mai 2003, a montré que la prise de cette solution a produit une diminution de l’effet toxique du « tétrachlorure de carbone » sur le foie. En effet, les enzymes du foie, chez les rats qui avaient absorbé la solution, étaient moins chargées et les effets toxiques sur les tissus du foie moins apparents. 

Et dans une étude similaire publiée dans la revue « Phytother Res » du mois de septembre 2003, les chercheurs ont confirmé que les rats auxquels on avait administré de l’huile de nigelle étaient moins sujets à l’atteinte du foie par les produits toxiques tel le tétrachlorure de carbone.

L’effet de la graine noire dans la prévention du cancer du foie

Dans une étude publiée au mois d’octobre 2003 par la revue « J Carcinog », des chercheurs de l’université « Kelaniya » au Sri Lanka ont réalisé une expérience sur soixante rats auxquels ils avaient occasionné un cancer du foie par le biais de la «diethylnitrosamine ». Ils ont administré à une partie de ces rats un mélange de graine noire et d’autres plantes et ils ont observé leur état pendant 10 semaines. Après quoi, ils ont réalisé les tests sur les tissus du foie chez les rats et ils ont constaté que les effets cancérigènes sur les rats qui avaient pris le mélange étaient très minimes. Ils ont donc conclu que les produits du mélange pouvaient contribuer à protéger le foie des effets cancérigènes.

L’effet de la graine noire dans la prévention du cancer du colon

Est-il possible que la graine noire ait des propriétés prophylactiques contre le cancer du colon ? Telle est la question que se sont posés des chercheurs de l’université « Tanta » en Egypte, et leur étude a été publiée dans la revue « Nutr Cancer » du mois de novembre 2003. Les chercheurs ont réalisé leur étude sur quarante-cinq rats auxquels ils avaient administré une matière chimique qui provoque le cancer du colon, et ils ont administré à trente de ces rats, par voie orale, de l’huile de nigelle. Puis, après quatorze semaines du début de l’expérience, les chercheurs ont constaté qu’il n’y avait aucune évolution du cancer au niveau du colon, du foie ou des reins chez les rats qui avaient pris l’huile de nigelle, ce qui révèle que l’huile volatile de la graine noire peut empêcher le cancer du colon.

La graine noire et le cancer du sein

Dans une étude élaborée dans les laboratoires de l’université « Jackson » au Mississipi (USA) et publiée par la revue « Bio Med Sci Instrum » en 2003, les chercheurs ont découvert que l’essence de nigelle contribuait à ralentir le développement des cellules cancérigènes du sein, ce qui ouvre les portes à un surplus d’études en ce sens.

La graine noire et le diabète

Dans une récente étude publiée dans la revue « tohoku J Exp Med » du mois de décembre 2003, des chercheurs de l’université « Bozinquil » en Turquie ont réalisé une expérience sur cinquante rats auxquels ils avaient injecté dans le ventre du « streptozotocin », une matière qui provoque le diabète. Les rats ont été, par la suite, divisés en deux groupes : au premier, on a administré de l’huile de nigelle volatile, et au second, une solution salée dépourvue d’huile de nigelle. Conclusion : les chercheurs ont constaté que le taux de sucre dans le sang des rats malades auxquels ils avaient administré l’huile de nigelle avait baissé et que le niveau d’insuline dans leur sang avait augmenté. Cela a aussi engendré l’accroissement et la virulence des cellules bêta (dans le pancréas) qui sont responsables de la sécrétion de l’insuline. Cette étude révèle donc que la graine noire peut contribuer dans la guérison du diabète.

Dans une autre étude réalisée au Japon et publiée dans le numéro de décembre 2002 de la revue « Res Vet Sci », les chercheurs avaient découvert que l’huile de nigelle avait un effet positif sur la sécrétion de l’insuline chez les rats souffrant de diabète. La prise d’huile de nigelle avait aussi baissé le taux de sucre dans le sang de ces rats-là.

Quant au docteur Muhammad Dakhakhnî, il avait publié dans la revue « Planta Med » en l’an 2002 une étude dans laquelle il laissait supposer que l’effet de l’huile de la graine noire dans la diminution du taux de sucre dans le sang pouvait ne pas être en rapport avec l’augmentation de l’insuline dans le sang et avoir un effet indépendant du pancréas ! Néanmoins, cela nécessite plus de recherches scientifiques.

Une étude publiée en 2001 et réalisée par l’université « Bozonko » en Turquie a consisté à répartir des lapins zélandais, auxquels on avait occasionné le diabète, en deux groupes dont l’un seulement fut traité à l’essence de nigelle. Et au bout de deux mois de traitement, les chercheurs constatèrent la diminution du taux de sucre dans le sang des lapins traités à l’essence de nigelle, tout comme ils constatèrent l’augmentation des substances antioxydantes qui peuvent diminuer le durcissement des vaisseaux.

La graine noire et les maladies allergiques

A l’université « Charite » à Berlin, des chercheurs allemands ont réalisé une expérience sur cent-cinquante-deux patients atteints de maladies allergiques (inflammation nasale d’origine allergique, asthme bronchique, eczéma d’origine allergique) et leur étude a été publiée par la revue « Tohoku J Exp Med » du mois de décembre 2003.

Les patients ont été traités au moyen de capsules contenant de l’huile de nigelle de différents dosages allant de 40 à 80 mg/gr/jour et on leur a demandé de noter, selon certaines normes de mesures particulières, les sensations les plus fortes qu’ils ressentaient au cours de l’expérience. Et on a procédé à l’analyse de plusieurs examens laboratoires tel que la mesure de l’« IgE » le nombre de globules blancs acides, le niveau d'hydrocortisone, le bon cholestérol et le mauvais cholestérol.

Les résultats de cette étude ont révélé une amélioration symptomatique chez tous les sujets traités. On a noté une légère diminution du niveau du « triglycéride », une augmentation remarquable du bon cholestérol et aucun effet à signaler quant au niveau d’hydrocortisone ou des globules blancs lymphatiques. Les chercheurs allemands ont donc conclu que l’huile de nigelle était active -comme remède complémentaire- dans le traitement des maladies allergiques.

La graine noire et l’asthme

La graine noire entre depuis longtemps dans la composition de certains remèdes contre la toux et l’asthme, mais y a-t-il une preuve tangible à cette thérapeutique dans la science moderne ?

En effet, des chercheurs de l’université du « roi Saoud » à Riyad ont réalisé une étude sur l’action de la « Thymoquinone » (le principe actif de l’huile de nigelle) sur des parties de la trachée du cochon d’Inde (Guinea Pig, genre de hamster), et les résultats ont montré que la « Thymoquinone » détendait les muscles de la trachée, c’est-à-dire qu’il dilatait la trachée et les bronches, et cela contribue au traitement de l’asthme. 

D’autre part, le docteur Djilânî a réalisé dans son laboratoire des expériences pour vérifier les propriétés antispasmodiques de l’essence de nigelle. Et en effet, les résultats de ses expériences lui ont confirmé que l’huile de nigelle avait la propriété de détendre les muscles et de dilater les bronches… Ces expériences viennent donc attester des effets connus dans la médecine traditionnelle.

La graine de nigelle et l’estomac

La graine noire a aussi un effet prophylactique sur la paroi de l’estomac. En effet, après avoir provoqué des lésions sur la paroi de l’estomac des rats de laboratoire, des chercheurs de l’université du Caire ont traité ces rats par de l’huile de nigelle et par son principe actif, la « Thymoquinone », et ils ont constaté que l’effet prophylactique de ces deux remèdes sur la paroi de l’estomac était manifeste.

Et de l’université d’Alexandrie, l’éminent expert universel en la matière, le docteur Muhammad Dakhakhnî, a réalisé une expérience sur les rats qui prouve que l’huile de nigelle a un effet prophylactique sur les parois de l’intestin contre les effets nocifs de l’alcool.

La graine noire et le rein

Des chercheurs de l’université d’al-Azhar ont réalisé une étude sur l’action du « Thymoquinone » sur le rein. Après avoir provoqué la maladie du rein chez les rats en leur donnant du « Doxorubicin », ils ont constaté que le traitement par la « Thymoquinone » avait entraîné le retardement du rejet de protéine et d’albumine dans l’urine et qu’il avait un effet antioxydant qui freinait l’effet nocif sur le rein. Et cela révèle que la « Thymoquinone » pourrait avoir un effet prophylactique contre l’atteinte du rein.

La graine noire dans la protection du cœur et des vaisseaux

Il est connu que l’augmentation du taux de « l’homosistine » dans le sang accroît les risques d’atteinte des artères du cœur, des artères du cerveau et des membres ; et les savants ont trouvé que la prise d’acide folique et de vitamines B6 et B12 avait la propriété de diminuer le niveau d’homosistine dans le sang. Partant de là, des chercheurs à l’université du « roi Saoud », en Arabie Saoudite, ont réalisé une étude pour connaître l’effet de la graine noire sur le taux d’homosistine dans le sang.

L’étude fut publiée dans la revue « Int J Cardiol » du mois de janvier 2004.

Les chercheurs ont administré à des rats de laboratoire de la Thymoquinone à raison de 100 mg/gr pendant trente minutes, et ce pendant une semaine, puis, après avoir provoqué une élévation de l’homosistine dans le sang des rats, ils ont constaté que la prise de Thymoquinone avait grandement prévenu contre l’augmentation de « l’homosistine ».

Aussi, avec l’augmentation de l’homosistine, s’accompagne une nette augmentation de triglycéride et de cholestérol ainsi qu’un effet d’oxydation néfaste pour l’organisme. Et les chercheurs ont constaté que la prise de Thymoquinone avait diminué ces effets néfastes qui accompagnent l’augmentation de l’homosistine. Cela signifie donc que l’huile de nigelle peut prévenir le cœur et les artères contre les effets nocifs dus à l’élévation de l’homosistine. Néanmoins, une telle conclusion nécessiterait beaucoup plus d’études dans ce domaine.

L’effet antioxydant de la graine noire

Dans une étude publiée dans la revue « J Vet Med Clin Med » du mois de juin 2003, des chercheurs ont voulu tester l’effet antioxydant de la graine de nigelle sur soixante rats auxquels ils avaient administré du tétrachlorure de carbone.

Après 45 jours de traitement par injection d’huile de nigelle dans le ventre, ils ont constaté que ce traitement avait diminué le taux d’oxydation des lipides, de même que l’activité antioxydante de l’organisme avait augmenté. Et il est connu que les antioxydants ont un effet prophylactique contre les « racines libres » qui participent à la détérioration d’un grand nombre de tissus et à la provocation d’un bon nombre de maladies tels que le durcissement des artères, le cancer et le gâtisme. 

D’autre part, une étude publiée dans la revue « Drug Chem Toxicol » du mois de mai 2003 avait confirmé l’effet antioxydant de l’huile de nigelle.

La graine noire et le cholestérol

Des chercheurs de l’université du roi Hassan II à Casablanca au Maroc ont réalisé une étude sur l’effet de l’huile de nigelle sur le taux de cholestérol et de sucre dans le sang. Ils ont administré à des rats de laboratoire de l’huile de nigelle fixe à raison de 1 mg/gr pendant 12 semaines, puis, à la fin de l’expérience, ils ont constaté une diminution du cholestérol de 15%, une diminution de triglycérides de 22%, une diminution du taux de sucre dans le sang de 16.5% et le noircissement du sang de 17.5%. Cela laisse donc penser que l’huile de nigelle pourrait avoir une influence sur la diminution du taux de cholestérol et de sucre dans le sang chez l’homme.

Néanmoins, il faudrait faire des études sur l’homme pour pouvoir affirmer cela.

Une étude similaire réalisée par le docteur Dakhakhnî et publiée dans une revue allemande au mois de septembre 2000 avait déjà montré que l’huile de nigelle avait une influence sur la diminution du taux de cholestérol dans le sang, du mauvais cholestérol et du taux de triglycéride chez les rats. 

La graine noire et l’hypertension artérielle

A l’université de Casablanca toujours, une étude publiée dans la revue « Therapi » de l’année 2000 dit que les chercheurs ont voulu tester l’effet de l’essence de nigelle (à raison de 0.6 mg/gr) sur l’évacuation des urines et la diminution de la tension artérielle. Conclusion : les chercheurs ont constaté une diminution de 22% en moyenne chez les rats traités à l’essence de nigelle et une diminution de 18% chez les rats traités à « l’adelate » (un produit connu dans le traitement de l’hypertension). De même que la synthèse de l’urine chez les rats traités à l’essence de nigelle a augmenté.

La graine noire et le rhumatisme

Dans une étude publiée par la revue « Phytothérapie » de septembre 2003, des chercheurs de l’université « Agha Khan » au Pakistan se sont posés cette question : « Comment se peut-il que la graine noire puisse réduire l’inflammation articulaire chez les sujets atteints de rhumatisme ? »

Ce qui est connu en médecine, c’est qu’il y a une substance qu’on appelle « oxyde nitrique », produite par les macrophages, qui joue un rôle médian dans le processus inflammatoire, et les chercheurs ont constaté que l’essence de nigelle avait la propriété d’empêcher la production de cet oxyde nitrique, et c’est ce qui explique peut-être l’influence de la nigelle sur la diminution de l’inflammation articulaire.

Auparavant, le docteur Ghamdi, de l’université du roi Fayçal de Dammam, avait prouvé dans une étude publiée par la revue « J. Ethno Pharmacol » de 2001 que la graine noire avait effectivement un effet antalgique et un effet anti-inflammatoire. Cela ouvre donc la voie à de plus amples études pour connaître comment la nigelle produit ces effets.  »

Outre ces expériences, le docteur Hassan Chamsi Pacha a cité dans son exposé trois autres études qui mettent en exergue l’effet hémostatique , l’effet anti-bactérien  et l’effet antimycosique de la graine de nigelle  pour conclure à la fin que « ces études, parmi tant d’autres, ne font que confirmer les propos du prophète‹. »

D’autre part, un article de Hans Wagner révèle que « les scientifiques de par le monde ont confirmé les effets antibactériens et antimycosiques de l'huile de nigelle. Les praticiens de la santé dans plusieurs pays emploient cette huile contre les inflammations de toutes sortes ainsi que contre les mycétomes. On a même constaté, entre autres effets de la graine noire, une réduction remarquable du taux de sucre dans le sang. Des chercheurs d’un institut contre le cancer et d’un laboratoire en immunobiologie ont constaté que la graine noire stimulait l’immunité de la moelle osseuse et des cellules et soulevait la production d'interféron, protégeait les cellules contre les virus, détruisait des cellules cancéreuses et augmentait la production d'anticorps. »

L’auteur ajoute que « les scientifiques s’affairent maintenant à découvrir les effets de l'huile de graines de nigelle sur d’autres pathologies », et il cita l’exemple du docteur Peter Schleicher, immunologiste à Munich, qui a testé avec succès l'effet de cette huile sur six-cents patients souffrant de différentes maladies allergiques. La publication de ses résultats concluants, ajoute t-il en substance, a suscité une vive réaction de la part de ses collègues de Munich, le Professeur G. Rietmuller et le Professeur Michael Meurer, qui reconnurent les bienfaits de cette huile sur le système immunitaire ainsi que sur les affections inflammatoires et dermatologiques.

Outre cela, les expériences ont prouvé l’efficacité de l’essence du cumin noir « contre les effets des larves de bilharziose. » Et dans son numéro de septembre 2000, la « Revue de L'immunologie » publia une étude sur l'effet préventif de l'huile de cumin noir contre les risques du cytomégalovirus des rats. L'huile de cumin noir fut expérimentée comme antivirus. Après quoi, l'on évalua l'immunité acquise juste après que le virus ait été contracté, et ce, en analysant les cellules tueuses naturelles, les macrophages et le mécanisme de phagocytose. »

Pour en savoir plus vous pouvez consulter ce livre sur le sujet :